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Découvrez sur cette page les témoignages d'enseignants qui ont vécu l'expérience de l'échange interculturel grâce à WEP !
 
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margarete, professeur en langues germaniques - athénée royal, izel


"Depuis toujours, je favorise les séjours à l´étranger pour mes élèves, car il ne s´agit pas d´une simple mise en pratique directe du savoir linguistique. L´apprentissage d´une langue à l´école reste assez théorique et c´est confronté à son utilisation dans des situations concrètes que l´élève doit pouvoir réagir.
D´un côté, il y a donc ce "bain linguistique" et d´un autre côté, il ne faut pas oublier de mentionner le "plongeon" dans une autre culture, mentalité et société. Sous ces conditions, l´apprentissage devient naturel pour l´élève. Dans ce nouvel entourage, il/elle doit s´adapter, sinon se conformer.
Il/elle doit y trouver sa place, se redéfinir. Un séjour à l´étranger n´est donc pas uniquement un enrichissement linguistique, mais forge également un caractère; le/la jeune trouve et forme sa personnalité et apprend son indépendance. Et qu´un séjour à l´étranger c´est toujours un plus sur un cv, une chose à ne pas oublier!​"

éline, professeur de langues - institut de la providence, champion


"Une expérience à l'étranger est une expérience unique pour chacun : non seulement au niveau linguistique, mais aussi et surtout sur le plan humain. L'ayant vécu moi-même je ne cesse de le répéter à mes élèves : c'est un passeport pour la vie!"

Hadrien, professeur d'anglais / néerlandais - lycée mater dei, bruxelles


"Le voyage linguistique a été pour moi un pas décisif vers la vie adulte, une manière très rafraîchissante de marquer la transition des secondaires vers les supérieures, d'une existence encadrée vers un mode de fonctionnement indépendant.

Ce fut une année forte en émotions qui m'a permis de me reposer des questions capitales sur mon identité, sur ce que je croyais savoir, sur la manière dont je voyais les autres, sur le monde et ma place dedans. J'ai compris qu'on ne se rend compte de ce que l'idée d'une "autre culture" veut dire que lorsqu'on plonge dedans à pieds joints pour la voir de l'intérieur.

Sur le plan linguistique, comme j'avais la chance de n'avoir aucun francophone autour de moi, j'ai fait des progrès phénoménaux après quelques mois. En plus d'une certaine fierté et reprise de confiance dans mes capacités, ça a généré en moi un intérêt aigu pour les implications qu'ont les mots, expressions et tournures de phrases d'une une langue donnée sur la vision du monde des personnes qui la parlent.

Que je sois d'accord ou pas avec les choses que je voyais et entendais sur place, j'ai aussi réalisé à quel point une population pouvait penser et agir différemment dans la vie de tous les jours. J'ai passé mon temps, avec grand plaisir, à observer cette nouvelle réalité et ça a en quelque sorte "ouvert le champ des possibles", non seulement dans ma conception théorique de ce que ça veut dire d'être un être humain, mais aussi de manière très pratique dans la manière dont je pouvais me comporter. Une fois que notre première vision des choses est véritablement remise en question, toutes les autres deviennent possibles!

Ca paraît très philosophique mais c'est ça que mes expériences très concrètes sur le terrain ont changé en moi au final, et depuis ça s'est traduit de manière tout à fait concrète aussi. Je suis persuadé que j'aimerais moins la personne que je suis aujourd'hui si je n'étais pas passé par la case séjour d'échange. C'était une année tampon, une année réflexion, une année je prends le temps et je m'ouvre au monde au lieu de foncer tête basse. Une année qui, tout en n'impliquant pas d'impératifs académiques démesurés, fait d'ailleurs très bien sur mon CV!

Ca n'a évidemment pas été facile tout le temps, loin de là. L'échange est souvent une source de grand inconfort, mais c'est un peu le but: c'est quand on est confronté à une difficulté nouvelle qu'on devient créatif pour la gérer. Le cerveau est en détresse de ne pas comprendre ou ne pas pouvoir s'exprimer, donc il carbure à 400% pour apprendre la langue, même sans qu'on s'en rende compte. On est loin des gens qu'on connait bien et c'est pas marrant, mais ça nous fait apprendre à savoir se satisfaire de soi même quand il le faut, et à créer de nouveaux liens vitaux. Je sais maintenant que les expériences difficiles nous construisent aussi (et parfois surtout).

L'échange dépend fort de la famille d'accueil et de l'environnement bien-sûr, mais il faut être prêt à tout. Partir c'est arriver à se mettre dans un véritable état d'esprit d'adaptation; ce qui est un atout évident pour toutes les situations que la vie nous réserve ensuite. Ca ne veut pas dire qu'il faut être d'accord avec tout ce qu'on voit ou entend, ça veut dire qu'on peut apprendre à observer en paix, remettre en cause notre jugement initial, tenter de comprendre et finalement sélectionner le bon pour reprendre avec soi.

Socialement j'ai rencontré des étudiants d'échange des quatre coins du monde, et j'ai fait la connaissance de plein d'américains de mon âge via mon frère d'accueil. En retournant les voir cet été, pour la première fois depuis 6 ans, j'ai pu constater que beaucoup de ces liens d'amitié n'avaient fait que se renforcer avec le temps.

En résumé, pour n'importe qui qui a un minimum d'élan social vers les autres et qui pense à partir, je pense qu'il ne faut pas hésiter. La vie c'est se jeter à l'eau! »

 

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